Et voilà on y est ! On a encore passé une nouvelle étape, celle du changement d’heure d’été et pour certain(e)s d’entres vous, c’est encore l’hécatombe cette année.
On constate également que l’entrée dans le printemps est plus difficile car notre organisme a été éprouvé durant l’hiver. Notre système immunitaire est plus affaiblie, d’ailleurs on observe souvent un pic de maladies virales et infectieuses en Avril. Mis en hibernation durant l’hiver, notre organisme a fonctionné au ralenti et avec les journées qui se rallongent, il est important de l’éveiller en douceur à ce changement.
Et si on remettait les pendules à l’heure ?
Chaque année, le changement d’heure a lieu le dernier dimanche de Mars, on perd ainsi une heure de sommeil et 2h de décalage sur l’heure légale du soleil.
Un petit zoom sur l’histoire ! Le saviez-vous ?
En 1916, dans un but d’économie d’énergie, la France met en place, grâce à une heure d’ensoleillement naturel plus tardive, le passage à l’heure d’été. Ce système à d’abord été abandonné en 1945 puis réinstauré en 1975.
L’objectif principal était une nouvelle fois la réalisation d’économies d’énergie et ainsi que de réduire les éclairages artificiels afin de profiter davantage des heures d’ensoleillement. Afin de faciliter les échanges, en 1998, l’Union Européenne à mis en place le changement d’heure.
Quels sont les impacts sur notre organisme ?
Le premier impact s’observe sur notre système hormonal notamment sur la production de cortisol et de mélatonine.
Le cortisol est une hormone stéroïde produite à partir du cholestérol et sécrétées par les glandes corticosurrénales (au dessus des reins). Elle participe notamment : au métabolisme des glucides, des lipides et des protéines ; à la réaction anti-inflammatoire et surtout à notre capacité de répondre face au stress.
Elle est d’ailleurs souvent nommée l’hormone du stress.
La mélatonine est une hormone produite par la glande pinéale (épiphyse). Sa sécrétion est inhibée en présence de lumière et stimulée lorsqu’il fait sombre. Il atteint sa production maximum entre 2h et 5h, d’où son nom d’hormone du sommeil.
Les pics de vigilance sont donc décalés ainsi que la température corporelle calée sur le soleil. Ainsi on observe que :
- le cycle veille-sommeil se rétablit entre 2 et 4 jours
- le cycle de la température entre 5 à 8 jours
- le cycle du cortisol est perturbé entre 1 et 3 semaines
Les désagréments observés sont nombreux :
- Fatigue, stress, problème de concentration et de mémoire, modification de l’humeur
- Troubles digestifs
- Démotivation, baisse de la productivité
- Troubles du sommeil
- Malaises avec augmentation d’accident cardiaque (plus 5% les jours qui suivent le changement d’heure)
- Des troubles de la nutrition. On observe une diminution de l’appétit, surtout lors du petit déjeuner car l’organisme n’est pas encore en hypoglycémie et ne ressent pas le besoin de nourriture. Cependant, quelques heures plus tard, elle apparaît de manière plus poussée. « L’organisme continue en effet de se régler sur le synchroniseur lumière-obscurité, et non sur le synchroniseur social en ce qui concerne ses fonctions digestives ».
Les solutions naturelles :
- Préparer le changement d’heure en décalant l’heure du lever durant la semaine qui précède. Exemple : de 10 à 15 minutes: si l’on se lève à 7h, il faudra se lever à 6h45, puis 6h30 puis 6h15…etc.
- Se synchroniser dès le dimanche sur la nouvelle heure pour la prise des repas
- Favoriser une consommation de protéines au petit-déjeuner afin d’être en lien avec les besoins physiologiques.
- Eviter de faire la grasse matinée. La dette de sommeil n’a rien à voir avec l’horloge biologique. Vous aurez besoin de cinq à six jours pour recaler cette heure.
- Privilégier une élévation de la température le matin en prenant une douche chaude et prévoir de faire de l’exercice physique dans la matinée (marche, vélo, trajets à pied…) pour emmagasiner le maximum de lumière du jour. La lumière du jour est un excellent synchroniseur pour votre horloge biologique.
- Ecarter toutes tablettes, ordinateurs, écrans bleus pour ne pas entacher la production de mélatonine avant de vous coucher. Je déconseille toujours de consulter son téléphone le soir dans le noir lorsque l’on est couché, il n’y a pas pire perturbateur du sommeil.
Enfin, on peut suivre les conseils de bases, à savoir :
- pas d’excitant après 16h (café, thé, alcool)
- pas de repas trop lourds ni trop alcoolisés le soir
- faire une activité relaxante avant de dormir, telle que la méditation par exemple.
Côté phytothérapie et micro nutrition, on mise sur des solutions naturelles qui vous aideront à passer ce cap en douceur :
Pour réguler le sommeil, le stress et les troubles de l’humeur, on peut envisager :
– Le Griffonia qui est reconnu pour être le précurseur idéal de la Sérotonine grâce à son nutriment le 5HTP. En un mot, la sérotonine favorise le bien-être, la relaxation, la concentration et la confiance.
– La Rhodiola : il s’agit d’une plante adaptogène qui en association avec le Griffonia agit sur toute la sphère émotionnelle, permettant ainsi une régulation complète de l’organisme.
– L’Eschscholtzia, reconnue pour ses qualités sédatives, raccourcit les délais d’endormissement et facilite le sevrage des somnifères.
Pour réguler le système nerveux : on misera sur une synergie de magnésium, taurine et vitamines B.
Les informations présentes dans cet article ne se substituent en aucun cas à un traitement médical et ne dispense en aucun cas de consulter et/ou de suivre les recommandations allopathiques de votre médecin.